Il parvient à vaincre trois fois ses ennemis, notamment aux batailles de Vinh yen et de Mao khê, écartant définitivement toute menace sur Hanoï, mais ne peut les anéantir. Il s'achèvera par la défaite de la France à Diên Biên Phu le 7 mai 1954 et la signature des accords de Genève, qui sonnent la fin de l'Indochine et la première étape de la décolonisation française. La conquête militaire française proprement dite ne s'est pas achevée avant les années 1930, les dernières rébellions se produisant en 1934-1935 aux confins de la Cochinchine, du Laos et du Cambodge. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot[réf. au plus tard le 19 Décembre30,000: des soldats vietnamiens attaquent les positions françaises à Haiphong, provoquant la première guerre d'Indochine. En octobre 1945 un ancien de l'Office français d'information (OFI), Michel Peutin, ouvre le bureau de Saïgon[62], avec Jean Hertrich et Jacques Dauphin, ex-résistant gaulliste emprisonné sous l'Occupation à Long Xuyen, réintégré ensuite dans l'armée, puis arrêté et torturé par les Japonais en 1945[62]. Ces troupes locales étaient à la fois l’académie militaire et l’école de guerre, dont les membres méritants rejoignaient les troupes régionales qui opéraient dans des districts plus vastes. 1er novembre 1954 "Toussaint rouge" 1954 − 1962. Mais après 1947, il devient plus difficile aux chrétiens modérés de le soutenir car il apparait plus comme un communiste[34] et plusieurs s'éloignent[34] mais l'espoir de l'armée, relayé par la presse, d'un fidèle soutien à la France restera illusoire[155],[105]. Le viet-minh tient tête au corps expéditionnaire français qui est battu à Dien BienPhu. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION La guerre d'Indochine suivie de la guerre du Vietnam. Pour l'année fiscale américaine 1951-1952, le financement américain se montait à 330 millions de dollars, soit 20 % du coût de la guerre. CNRS, "Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, aux Editions du CNRS, 2013, "J'ai cru au matin", par Pierre Daix, Editions Robert Laffont 1976, « Andrée Viollis et la question coloniale » par Anne Renoult, diplômée d’études approfondies, Couverture de SOS Indochine par la presse coloniale des années 1930, "TOUS LES COMBATS DE MADELEINE RIFFAUD", dans, "Madeleine Riffaud: L'esprit de résistance" par Isabelle Mons, 2019, Répertoire pratique de la presse, Écho de la presse et de la publicité, Paris 1955, Interview du FTP Louis Gendillou, par Vincent Goubet pour son film « Faire quelque chose », "L'opposition M.R.P. « Les troupes aéroportées françaises en Indochine 1945-1956 ». L'action a lieu à Dunkerque, Rouen Saint-Nazaire, Marseille, Nice, La Pallice, Bordeaux, Cherbourg, Brest et Tunis[175]. Mouloudji ajoute lui Le Déserteur à son programme de concert le 7 mai 1954[178], jour de la défaite de Diên Biên Phu[178], mais en modifiant la fin, qui parlait de « je sais tirer » (sur les gendarmes, remplacée par « ils pourront tirer »[179],[180]. En 1884, la France réunit la Cochinchine, l'Annam et le Tonkin (qui composent maintenant le Viêt Nam), ainsi que le Laos et le Cambodge au sein de l'Indochine française. En 1953, un an avant la fin de la guerre, l'électorat de droite montre ses doutes : seulement 2 % des électeurs RGR, 1 % des RPF et 0 % des « modérés » et des MRP estiment que leurs partis n'accordent pas assez d'importance à l'Indochine, alors que la question est très présente dans le débat politique. La guerre d'Indochine a opposé les troupes françaises aux troupes du Vietminh, un regroupement de communistes et de nationalistes vietnamiens. Il s'étend de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale à la fin de la première guerre d'Indochine. Chronologie de la guerre du Vietnam (deuxième guerre d'Indochine). D'autres journaux sont au contraire accusés d'avoir fait fuiter des informations: c'est l'inculpation de Roger Stéphane, de L'Observateur et la saisie de L'Express du 29 mai[59]. « J’ai eu l’occasion de comparer les méthodes des Nazis et des Viêts. À la suite des persécutions orchestrées par le Việt Minh et subies par les Vietnamiens catholiques et loyalistes, s'ensuivit la plus importante opération d'évacuation de l'Histoire, l'opération Passage to Freedom[195]. Guerre du Vietnam. Carte de l’Indochine. Entre-temps, ses journalistes font preuve de clairvoyance: Jacques Fauvet estime en 1953 que « Cette guerre, sans issue militaire, devient sans solution politique »[60] et Pierre Guillain le 7 mai 1954, qu’en cas d’élections libres, « Ho Chi Minh recueillerait dans toute la partie nord du Vietnam entre 80 et 90 % des voix, même si ailleurs les suffrages seraient moins inégalement partagés[60]. Elle aboutit en 1973 au retrait militaire américain (Accords de paix de Paris), et en 1975, à une victoire complète du Nord-Viêt Nam et du communisme dans cette partie de l'Asie, avec l'absorption par le Nord-Viêt Nam de la république du Viêt Nam du Sud. Evoqué dans l’ouvrage du trostkiste Ngo Van (1913-2005) "Au pays de la Cloche fêlée. et le marquis Charles d'Aragon, membre du comité directeur, critiquent la dérive droitière et la dérive guerrière du MRP[153] et quittent le parti[153], avant son congrès de Nantes (18-21 mai 1950) qui entérine la politique indochinoise du gouvernement[153].