Réalisateur : Antonin Baudry. Leur succès correspond à une attente de l'époque, favorable aux mouvements nationalistes. Boutique - Le Progrès. Souvestre arrange les récits « trop rustiques » pour s'adapter à son public. Certaines croyances sont communes à d'autres folklores, entre autres celle du génie familier (nommé arc'houere en breton[121]), de la fée, de la sirène, du lutin et du géant. Il a cependant vulgarisé la matière de Bretagne, la rendant accessible à un public nombreux[115]. Livraison gratuite dès 25 € d'achats. Gwenc'hlan pourrait aussi y avoir pris la place de Merlin[134]. Nettement christianisé, il manque parfois de cohérence[9],[Note 1]. La région est littéralement « infestée » de lutins. Quelques lettrés issus de la noblesse prennent l'habitude de noter les récits populaires et de les échanger entre eux dans les années 1810 et 1820[81]. Le Pilour-lann (broyeur d'ajoncs) du pays vannetais frappe le pignon des maisons avec un maillet de bois[271]. Le Beker-noz (bêleur de nuit) et le Binioù-noz (cornemuse de nuit) sont moins dangereux, puisqu'ils se contentent, le premier de bêler comme une chèvre, le second d'imiter le son d'un biniou à minuit[270]. En Haute-Cornouaille, effleurer une fougère poussant au-dessus d'un ruisseau fréquenté par les fées guérirait des maladies de peau[168]. Les ogres se montrent plus stupides que foncièrement mauvais. 1.1 Résumé détaill ... ↑ Jérôme Lachasse, « Le Chant du loup : premières images du spectaculaire thriller sous-marin avec Omar Sy et Mathieu Kassovitz », sur BFM TV, 16 janvier 2019 (consulté le 11 février 2019). A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Volume 3, Le chant du loup Auteur : Maria Vale Paru le : 18/09/2019. François Civil. »[74]. Son père Gradlon tente de la sauver de la noyade, mais l'homme de Dieu qui l'accompagne (saint Guénolé ou saint Corentin selon les versions) touche Dahut avec sa crosse (ou demande à Gradlon de la repousser), provoquant sa chute dans les eaux[126]. La déesse gallo-romaine nommée Brigitte, probablement vénérée sur le Ménez-Hom au Ier siècle, rappelle fortement la déesse grecque Athéna[21],[22]. Le nom « korrigan » est en réalité très peu utilisé historiquement en langue bretonne, et uniquement dans le pays vannetais[220]. Ils se transforment la nuit, et peuvent être reconnus au fait qu'ils sont de mauvais Chrétiens[243]. Son chaos de rocher a fait sa célébrité[313]. Le plus connu de ces mégalithes est l'allée couverte dite de La Roche-aux-Fées près d'Essé (35)[51]. Il aurait pour fonction, selon Walter Evans-Wentz et Pierre Dubois, de prévenir les bergers attardés de l'arrivée des hordes nocturnes, et de les pousser à regagner leur foyer[274],[275]. Elle se matérialise peut-être encore jusqu'au début du XXe siècle par la grande crainte des orages et de la foudre (manifestation divine ou diabolique), et l'existence de très nombreux rituels religieux ou magiques destinés à s'en protéger. La Bretagne, souvent qualifiée de terre de légendes, serait propice d'après Gwenc'hlan Le Scouëzec à un « ésotérisme celtique » : pour le cinquième Grand Druide de la Gorsedd de Bretagne, cette terre suscite une sensation de présence du sacré immédiate, et symbolise un lieu de passage vers l'Autre Monde[40]. Le leader du service client. Le comparatisme interceltique avec des textes irlandais et gallois plus anciens offre des thèmes similaires. Son intention de promouvoir les légendes de la Bretagne est très claire, il écrit d'ailleurs « le roi Arthur n'est pas mort ! Charles le Goffic, vraisemblablement, le pousse à se tourner vers la matière de Bretagne vers 1883, alors qu'il vit à Paris. Dans les années 1930, Charles Le Goffic déclenche une polémique avec la parution (posthume) de son ouvrage de recherche Brocéliande, dans lequel il affirme que « Paimpont n'est pas Brocéliande, Paimpont est une réalité et Brocéliande est un mythe ». Antonin Baudry. Ces rapprochements cependant rares semblent être le résultat du passé indo-européen[316] : Bernard Sergent rapproche ainsi la légende du dragon de Saint Efflam du mythe hittite d'Illuyanka[138]. » Kirkus. Bisclaveret ad nun en bretan, Garwaf l'apelent li Norman. Les fées sont très nombreuses, particulièrement dans le pays gallo, en Côtes-d'Armor, le long du littoral d'Ille-et-Vilaine et en Bretagne intérieure, d'après Philippe Le Stum[161]. De même, les paysans bretons ont longtemps pris garde à ne pas défricher ou abîmer les lieux supposés habités par des fées : les chemins des fées, les ronds de fées, les terrains où pousse une plante des fées telle que l'aubépine[171]. Le cairn de Barnenez, l'allée couverte de Commana, l'ensemble de Quélarn, le tumulus de Treffiagat, l'allée couverte de Kermaout forment autant de mégalithes que la tradition dit habités par des lutins[229]. Le chasseur, la grand-mère et le petit Chaperon rouge mangèrent le loup. La version la plus complète (et l'une des plus racontées) est celle d'Albert Le Grand (XVIIe siècle), très largement hagiographique et éloignée des thèmes de la mythologie celtique[124]. De nombreux collectages du folklore local sont effectués jusqu'au début du XXe siècle, aussi bien en Haute qu'en Basse-Bretagne, ce qui permet de préserver un grand nombre d'histoires mettant en scène des fées, des lutins et d'autres créatures ou personnages tels que Merlin. Faites votre veille et restez informé grâce à NauticExpo. L'Irlande a conservé ses textes mythologiques avec un léger vernis chrétien, au contraire de la Bretagne[316]. François-Marie Luzel et son élève Anatole Le Braz y accordent une grande importance. Dans les années 1970, des groupes démarrent lors du revival breton en trouvant l'inspiration dans les légendes bretonnes, comme Tri Yann (Nantes), Diaouled Ar Menez (Monts d'Arrée), Sonerien Du (Pays Bigouden), le trio EDF (dont Patrik Ewen qui est conteur)[336]. L'existence d'éléments réellement issus de la mythologie celtique parmi le corpus des collectages bretons a longtemps été considérée comme impossible, en raison notamment des inventions et des recompositions des celtomanes parfois motivées par le nationalisme breton[2], et surtout de la christianisation. Ce jeudi 15 avril, M6 diffuse pour la première fois en clair Le chant du loup. Un grand nombre d'éléments appartient au folklore breton et non à la mythologie, tels que les Korrigans ou encore les lavandières de nuit. Seuls d'infimes éléments rattachés à la mythologie originelle y subsistent. C'est également le nom de l'équipe de Rennes de football américain, existant depuis 2003. Son travail de collecte des contes populaires débute à Noël 1868, lorsqu'il reçoit l'autorisation de mener une mission pour la « mythologie comparée des peuples celtiques ». En revanche, les Tud-gommon, des lutins de mer habillés de goémon, provoquent les naufrages des navires aux alentours de Tréguier[215]. Le minéral est lié aux géants (qui vivraient dans les pierres)[285], à des rois tels Morvan qui dormirait sous des pierres[286], et surtout aux korrigans dont il forme l'habitat favori[287]. La dernière modification de cette page a été faite le 21 février 2021 à 00:41. Ces deux personnages sont présentés comme historiques à l'époque du duché de Bretagne, légitimant les grandes familles nobles. De même, Claude Sterckx parle des « débris mythologiques subsistant dans le folklore breton »[2], précisant que la Bretagne « n'a guère conservé de textes mythologiques au sens plein du terme »[3]. Jeudi 15 Avril à 21h05: dans 2 jours: Au casting dans Le chant du loup sur M6. Léon Fleuriot postule au contraire que les migrants venus de Grande-Bretagne à partir du IVe siècle ont apporté avec eux des traditions orales, notamment sur la légende arthurienne, qui ont trouvé en Armorique un terrain favorable à leur diffusion. Le roi aux oreilles de cheval est très certainement un motif celtique commun[321]. En Irlande, l’Église s'est identifiée à la culture nationale, confondue avec le christianisme, et elle l'a assez aisément maintenue. De même, l'île d'Avalon a été assimilée à l'île d'Aval, dans les Côtes d'Armor[133]. En Bretagne comme ailleurs, le folklore représente « l'aboutissement du mythe ». Pierre-Jakez Hélias raconte des légendes bretonnes dans ses ouvrages ethnographiques (Le cheval d'orgueil, Le quêteur de mémoire) ou dans ses romans et consacre des livres aux traditions bretonnes, aux légendes de la mer et du pays Bigouden. Paul Sébillot, François-Marie Luzel ou encore Anatole Le Braz mettent en lumière l'existence de croyances paysannes autour d'une multitude de fées bénéfiques ou maléfiques, dont la plus célèbre est Dahut, et de lutins plus ou moins serviables désignés plus tard sous l'unique nom de korrigan. Le chant du loup. Militant très tôt pour la langue bretonne, c'est aussi un fervent féministe et le co-fondateur du mouvement breton, en 1898. Dans les années 2010, le nantais Alan Simon met en scène les spectacles Anne de Bretagne, Excalibur et Tristan & Iseut[337], la chanteuse Gwennyn écrit plusieurs chansons ayant pour thèmes des légendes[338], dont Ahès écrite pour Nolwenn Leroy, le groupe punk Les Ramoneurs de Menhirs reprend dans ses textes des aspects culturels[339], la harpiste Gwenaël Kerléo et son groupe Arneo s'inspirent des légendes, vivant dans les Monts d'Arrée[340]. C'est probablement lui qui donne à La Villemarqué l'idée de rassembler les chants du Barzaz Breiz, en plus de faire découvrir les traditions orales bretonnes à un large public. Si la venue de nombreux migrants depuis la, François de Beaulieu cite l'exemple d'un Breton qui lui raconte une « légende traditionnelle », issue en réalité d'un livre de, Maryvonne Abraham, « Perpétuation du mythe de la conquête de l'Armorique par Conan Mériadec : les aboyeuses de Josselin » dans, Gwenola le Couadec, enseignant-chercheur de l'UFR sciences sociales à Rennes II, citée dans, Nelly Blanchard, « Les Bretagnes de La Villemarqué » dans, Jean-André Le Gall, « Brocéliande de Charles Le Goffic » dans, Esther Dehoux, « « Pour la colère du plus grand roi des Bretons » ? La groac'h forme le type de fée le plus souvent mentionné en Bretagne[178], notamment sur les îles Glénan[179]. C'est probablement l'un des plus anciens personnages de ce légendaire également, puisque d'après Léon Fleuriot, son nom apparaît déjà dans des gloses en latin au IXe siècle[146]. Le Ménez-Hom serait hanté par les Moines Rouges, fantômes de Templiers gardant leur trésor caché dans le cratère[290]. Paul Sébillot (1843-1918), né à Matignon, découvre sa vocation de collecteur en 1860, en lisant Le Foyer breton de Souvestre. Yves Le Diberder a recueilli plusieurs anecdotes dans le Kemenet-Héboé, le Porhoët, et dans la presqu'île de Rhuys en 1912[277]. Par la suite, les versions littéraires et théâtrales modifient un peu plus cette légende. Une tradition veut que le roi Arthur soit représenté sur le portail de l'église de Perros-Guirec, mais aucune preuve ne permet de le confirmer[137]. En Haute-Bretagne, la bête de Brielles s'en prend aux habitants et aux passants en bloquant les ponts ou en mordant[250]. Marie de France parle elle-même des lais de Petite Bretagne, donne des noms bretons à ses personnages et utilise certains mots de la langue bretonne, ce qui laisse deviner l'existence d'une « littérature bretonne perdue » et donc d'un fond légendaire oral « aussi riche que l’Irlande et le Pays de Galles contemporains », dans lequel elle a puisé son inspiration[38]. Au fil du temps et sous l'effet du syncrétisme, ces créatures jadis distinctes sont venues à être toutes désignées sous l'unique nom de « korrigan »[202]. Cette image est davantage le résultat des nombreux travaux de collectage et du zèle des éditeurs à défendre son identité culturelle, que la preuve d'une plus grande « concentration » de mythes et de légendes en Bretagne qu'ailleurs[72]. Le Bugul an aod (berger de la côte) hante l'île d'Arz, et coupe les amarres des bateaux[260]. L'eau présente une nette association avec la mort. Selon Gaël Milin, les oreilles équines dont est affublé le roi Marc'h ne sont pas une marque de honte (comme on l'a longtemps supposé par comparaison avec le mythe du roi Midas), mais une preuve de sa légitimité souveraine. Cette caractéristique le rapproche du dieu celtique Sucellos et du Dagda, tous deux armés d'une masse, selon Claude Sterckx[147]. Chats du monde : tout savoir pour adopter et élever un chaton ou un chat; A la une. Ian an ôd (Jean du rivage), Pautre penn-er-lo, le Begul an aod ou encore le Colle pohr-en-dro imitent les cris de personnes qui se noient pour attirer les humains dans l'eau, ou bien mettent des gens en confiance avant de les pousser à se noyer[272]. www.sanslimitesn.com S'informer Pour Informer Au XIXe siècle, il tend à se rapprocher de l'humain : Anatole Le Braz cite de nombreuses descriptions dans lesquelles ce grand personnage maigre porte un large chapeau, a de longs cheveux blancs et se vêt d'un manteau noir. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. L'abbé François Cadic (1864-1929), né à Noyal-Pontivy, est moins connu que ses prédécesseurs, mais a rassemblé une centaine de contes et légendes[84]. Une particularité des croyances en Bretagne réside dans la présence de nombreuses personnes et personnages mythifiés, à l'historicité douteuse. L'origine des Bretons depuis la Grande-Bretagne (historiquement attestée) est combattue par Bertrand d’Argentré, qui leur défend une origine gauloise dans son Histoire de Bretagne en 1582, précisément pour éloigner les prétentions des Anglais sur la Bretagne[27]. Cependant, ces créatures très inconstantes peuvent faire preuve de « méchanceté » à travers leurs farces consistant à égarer les gens, les faire danser ou jouer d'un instrument jusqu'à épuisement, perdre le bétail et ennuyer (voire violer) les filles[211]. 01, 8 novembre 2014 : Bretagne Terre de légendes, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mythologie_bretonne&oldid=180120035, Portail:Bretagne/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1467 et 1475 : Revendication de terres arthuriennes par les, 1547 : Premier témoignage de la présence de fées en Bretagne, par, 1749 : Première mention de « génies » et de « folets » (lutins) par, 1880 : Recul des croyances aux fées / lutins. Les croyances bretonnes comptent aussi des ogres, en particulier Goulaffre, un amateur de pieds de chrétiens connu entre autres dans le pays de Vannes. Les Bretons conçoivent deux ciels : un religieux comme territoire de Dieu et des Saints, et le ciel atmosphérique. Depuis 1990, le site héberge aussi le Centre de l'imaginaire arthurien (au château de Comper), qui rassemble les passionnés du cycle arthurien sous toutes ses formes d'expressions, de la mythologie celtique à l'héroïc-fantasy[309]. Dans les années 1830, l'identité bretonne vit un renouveau sous l'action d'écrivains bretons installés à Paris, qui puisent notamment dans la matière de Bretagne. Selon la croyance populaire, le premier ou le dernier mort de l'année dans une paroisse devient l'Ankou de la même paroisse pour l'année à venir. L omniprésence de la nature : les loups, la forêt, les plantes. Selon la légende, Merlin la rencontre une première fois près de la fontaine de Barenton, en Brocéliande. Réalisateur : Antonin Baudry. En 1845, La Villemarqué fait paraître une nouvelle édition enrichie de « ballades historiques » qu'il fait remonter à la fin de l'Antiquité, notamment une concernant la ville d'Ys[95]. Les Celtes n'ayant laissé aucun écrit direct, il est d'autant plus difficile d'obtenir des preuves dans ce domaine[71]. L'actualité Lifestyle, découvrez nos conseils sorties, nos portraits et nos articles insolites, high tech, mode, beauté, culture, sport et automobile ! Aux XIe siècle et XIIe siècle, il est concurrencé par (ou fonctionne avec) le mythe de Conan Mériadec. La quatrième et dernière édition, enrichie de nombreux autres collectages, paraît en 1922. Insouciantes et puissantes mais fragiles, elles se montrent bienveillantes envers les humains, tant qu'ils ne les blessent pas[188]. Il est possible que les légendes bretonnes aient influencé celles des régions avoisinantes. Dahut, seul personnage véritablement « celtique » et originel de cette histoire, peut ne même pas être mentionnée[127]. Cependant, de nombreuses histoires évoquent le manque de fidélité des hommes qui parviennent à en épouser. La celtomanie, idéologie et mode littéraire plaçant les Celtes à l'origine de la civilisation européenne, se développe assez tardivement en Bretagne. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Vous aller aimer voir film Le chant du loup streaming. Morvan Lez-Breizh, premier roi de la Bretagne unifiée dont l'existence historique semble hors de doutes, est l'objet de mythes nationalistes rappelant celui du roi Arthur, disant qu'il reviendra pour chasser les « Galls »[279]. La sauvegarde écrite des mythes, légendes et contes de Bretagne laisse peu à peu place au marketing touristique. Le roi Marc'h est présent tant dans les textes médiévaux de la matière de Bretagne (le Tristan de Béroul), la mythologie cornique et les traditions orales bretonnes récentes. Le Laer Douar (voleur de terre) ou Bonnour (borneur) parcourt les chemins creux la nuit, chargé de pierres : il s'agit de l'âme damnée d'une personne qui, de son vivant, a tenté d'agrandir ses terres en déplaçant le bornage[259]. Nantes « Tristan & Yseult » par Alan Simon, une première mondiale, Jean-Christophe Cassard, « Les origines bretonnes au prisme du neuvième art : deux lectures datées » dans, Légende de l'origine troyenne des Bretons, Noms des créatures du petit peuple en Bretagne, chapitre Ys dans la littérature et les arts, Marie-Claire Mussat, La ville d'Is et la musique, « Gwennyn revisite les traditions bretonnes en musique », « Gwenc'hlan Le Scouezec à l'honneur avec la Gorsedd Digor », « Mythes, contes et légendes de la France » avec un focus sur la Bretagne, par la Société de Mythologie Française, Revue Ollodagos - Société belge d'études celtiques, Bretagne culture diversité, saison 2, ep. L'imaginaire breton s'est probablement réapproprié les mégalithes de Carnac à travers des récits de Saints arrivant sur des bateaux de pierre ou portant des autels de pierre, avec un rapport à l'imaginaire de l'eau car ces menhirs se mettraient à bouger pour gagner la mer à minuit pendant Noël et le jour de l'an. Le chat d'argent, bête infernale magique que seuls les sorciers pourraient convoquer, est connu notamment à Belle-Isle-en-Terre[253]. Il se déplace dans une charrette (ou plus rarement une brouette) sans pièces métalliques, tirée par un à trois chevaux[152]. La mythologie bretonne constitue le fonds des croyances de la Bretagne. Dans ce cas, la fée se doit de se venger[174]. Gwenc'hlan ou Gwinklan, cité par La Villemarqué comme l'auteur d'une gwerz, serait un prophète de l'Antiquité. Nous profiterons de ce texte pour apprendre à distinguer  les déterminants des pronoms. Le loup-garou est présent à travers notamment le lai de Bisclaveret, et une tradition de Saint-Thégonnec, disant que les bois aux alentours de la commune étaient habités par une meute de lycanthropes[242]. Contrairement à celles de nombreuses autres contrées, les sirènes bretonnes ont bonne réputation. Dans la version de Yann ar Floc'h, le barbier a creusé un trou dans la terre, où pousse plus tard du roseau à l'origine de la fabrication du premier biniou. Un chasseur vint à passer par là. À Belle-Isle-en-Terre, un chevalier rouge monté sur un palefroi de la même couleur qui lance des éclairs par le museau descendrait d'un bloc de granit avant de se lancer dans la rivière du Guic : celui qui le voit est certain de mourir dans l'année[159]. Les sources du Barzaz Breiz aujourd’hui ». Des attestations de gobelins (gobilins, en breton) existent à Grand-Champ et dans le pays de Saint-Brieuc[228], tandis que le nain mineur (dit « petit mineur »), qui prévient les hommes des dangers des mines, est attesté à Pont-Péan et Huelgoat[229]. MERCI de me répondre au plus vite. Les vents sont réputés être soufflés par des géants anthropophages (notamment Norouas), qui peuvent parfois faire preuve de bonté envers les humains[240]. Dans le conte collecté par Yann ar Floc'h en 1905, qui représente la plus longue tradition orale autour du personnage, le roi Marc'h tue sa monture par erreur en visant une biche blanche à l'arc. Plus simplement, pour la philosophe Claire de Marmier, le besoin de merveilleux naît de l'éveil de l'imagination au contact de la nature[283]. Le Kole Brizh (taurillon pie), le Tarv Garv (taureau rude, pays vannetais) et le Bugle (à Châteauneuf) sont au contraire de dangereux taureaux qui renversent ou emportent ceux qu'ils croisent, tandis que le Kole Porzh-an-Dro de Carnac, créature métamorphe pouvant prendre de très nombreuses formes, se contente de jouer des tours[249]. Le Gwrifer de haute-Cornouaille peut également prendre l'apparence d'un animal domestique[269]. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Nombre de chapelles et d’églises ont été bâties près de fontaines, probablement pour lutter contre les croyances aux créatures bénéfiques des eaux[55]. Des personnages bien campés et consistants, rudes mais a achants. La sanctuarisation de Brocéliande doit beaucoup aux écrits de Félix Bellamy, à l'arrivée du XXe siècle[308]. La Bretagne est souvent qualifiée de « terre de légendes » depuis la fin du XXe siècle, en particulier dans les publications touristiques. Les migrations des Bretons depuis la Grande-Bretagne à partir du IVe siècle voient les mêmes croyances chrétiennes s'implanter de part et d'autre de la Manche, avec un probable retour de la matière de Bretagne. Un soir d'hiver, le chasseur de loups Narcisse Rognard, dit le Puant, arrive chez les Baulier. C'est pourtant cette version de la légende de la ville d'Ys faisant intervenir Malgven et Morvarc'h qui est racontée comme étant la « version canon » depuis le milieu du XXe siècle, notamment par Jean Markale[131]. Né avec un œil bleu et un œil vert, Eyulf a été abandonné à la naissance et n'a jamais compris sa véritable nature. Le Hop ar noz, Hop(p)er-noz (crieur ou héleur de nuit), C'hwiteller-noz (siffleur de nuit, en Haute-Bretagne) ou encore houpou (en Haute-Bretagne) interpelle l'imprudent égaré par un sifflement. Scénariste. Demain nous appartient (spoilers) : le résumé en avance de l’épisode 884 du mercredi 17 mars Thomas Robert. www.infodimanche.com est le plus important site immobilier pour consulter toutes les propriétés dans la grande région du KRTB. Le Biherou d'Étrelles lui est comparable[251]. En Cornouaille bretonne, il influence nettement la toponymie locale. Découvrez les idées de génie de GiFi tout au long de l'année sans oublier les soldes et le Black Friday pour faire des affaires à prix discount. Reconnaissant en leur terre de Brecilien le Brecheliant du Roman de Rou, les Laval déclarent détenir la fontaine de Barenton en 1467 et se proclament seigneurs de Brocéliande. Le jeux Dominions 4: Thrones of Ascension introduit Ys comme nation dans la série, tres fortement inspirée de la legende qui lui donne son nom. C'est un roi d'Armorique et des Cornouailles, dont l'originalité est d'avoir des oreilles de cheval, d'où son nom (marc'h signifie « cheval » en langue bretonne). Le korrion de Carnac aurait érigé les fameux mégalithes[225]. Dans ses préfaces, Sébillot témoigne de sa volonté de prouver que la littérature orale de Haute-Bretagne est aussi riche et intéressante que celle de Basse-Bretagne[105]. Des groupes font souvent référence à l’Ankou : Overstep intitule l'un de ses albums de heavy metal Karrig an Ankou en 2001[341], Pascal Lamour intitule un morceau L'Ankou dans Le chant de la Mandragore[342] et d'autres y font référence directement dans leur nom comme Wig A Wag et le groupe américain de black metal Ankou Awaits. Durée : 115 minutes: RÉSUMÉ ... Une des surprises réservées par LE CHANT DU LOUP, c’est qu’il ne ressemble pas vraiment à un film français à un gros budget avec des acteurs connus.